vendredi 12 décembre 2008

Une seconde qui fait la différence


Le 31 décembre prochain, à minuit, le monde gagnera 1 seconde. Pas besoin de s'affoler pour régler vos montres, donc, mais ce petit moment a pourtant son importance... Il est en effet impératif dans certains domaines comme l'espace que le décalage entre la mesure du temps universel (c'est l'horloge atomique) et la durée réelle des jours solaires (l'horloge astronomique) soit comblé. Ce qui sera le cas avec cette fameuse seconde. Dans ce petit laps de temps, un satellite peut parcourir plusieurs kilomètres, d'où l'intérêt que les deux horloges soient ajustées l'une à l'autre.
La Terre ralentit sa rotation sur elle-même, d'environ 2 millisecondes par siècle, mais elle le fait de manière irrégulière. Le temps universel restant stable, un décalage se crée, d'où l'initiative en 1972 de mettre en place un système pour ajuster les deux temps. Depuis, 23 secondes ont déjà été ajoutées. D'après les calculs, en 2000, la Terre avait déjà accumulé un retard de 3 heures. Le dernier ajustement avait eu lieu en 2005 et le prochain pourrait être décidé en 2012 ou 2013.

C'est certainement pas quelque chose qui bouleversera notre vie quotidienne, mais je trouvais ça amusant, de voir à quel point une seule seconde peut avoir de l'importance. C'est d'ailleurs et surtout le cas dans le sport, mais je ne pensais pas que ça s'appliquait aussi à l'astronomie !

Image et informations de France Info.

jeudi 11 décembre 2008

Vicky, Cristina, Barcelona

Vicky (Rebecca Hall) est une jeune femme rationnelle fiancée un futur homme d'affaire BCBG. Cristina (Scarlett Johanson) a une vision de l'amour complètement opposée, plus libre et sans contraintes. Elle cherche encore ce qu'elle veut, tout ce qu'elle sait, c'est ce qu'elle ne veut pas. Les deux jeunes américaines sont meilleures amies, et elles décident de passer l'été à Barcelone, chez un parent du Vicky. Elle y rencontre Juan Antonio (Javier Bardem), artiste peintre, qui tente de les séduire. Et qui avait pour femme Maria Elena (Penelope Cruz), femme de sa vie qui a tenté de le tuer lors de leur séparation.

On retrouve dans ce film quelques régularités typiques de Woody Allen: Scarlett Johansson, qui décidément l'inspire, et cette opposition entre amour sage et amour fou, entre création et réflexion. Sans être connaisseur de l'univers Allen, j'ai beaucoup aimé ce film, très esthétique, dans lequel le réalisateur joue bien entre les différents personnages et la ville de Barcelone elle-même. Les acteurs sont excellents, l'ambiance musicale et visuelle du film onirique, et l'histoire, bien que prévisible, intéressante et bien menée. Je ne peux que le conseiller, j'ai vraiment passé un très bon moment.

C'est l'intérieur qui compte...

J'ai récemment lu un article assez intéressant en allemand: "Außer dünne, innen dick". Soit, dans le jargon de Molière, "mince à l'extérieur, gros à l'intérieur". Le titre peut surprendre, et pour cause. Dans notre société qui érige la maigreur comme la valeur suprême, on nous affirme que la minceur est un gage de santé. Quand tu es gros, tu risques énormément de problèmes, entre le diabète sévère et les attaques cardiaques, pour les plus connus. Quand tu es mince, en revanche, c'est que tout va bien dans le meilleur des mondes. Peut-être pas finalement...


"C'est ce que tu as à l'intérieur qui compte, ma fille !"

La phrase est connue, mais elle est généralement réservée à celles qui complexent sur leur physique. Elle s'applique maintenant aussi à celles et ceux qui sont satisfaits de l'extérieur ! Une étude londonienne tire la sonnette d'alarme et prouve que l'essentiel, c'est bel et bien ce que l'on a à l'intérieur. Qui l'eût cru ?!
Deux chercheurs anglais, Jimmy Bell et John McCarthy, ont ainsi prouvé que ce qui était le plus important, c'était la graisse viscérale: celle qui est sur nos organes. Et quelqu'un de mince peut, s'il ne pratique aucune activité sportive, avoir les mêmes risques de maladie que quelqu'un de trop gros. D'autant plus que l'inverse, gros à l'extérieur et mince à l'intérieur, bien que plus rare, est possible aussi. Toujours en allemand, j'ai vu une vidéo sur un débat télévisé dans lequel apparaissait Rainer Calmund, que les fans de foot reconnaîtront (pour les autres, ne vous embêtez pas à savoir qui c'est !). Or, ce grand et fort monsieur pèse dans les 120 kilos, et rayonne de santé ! Gourmand et gourmet, il va régulièrement faire des check up à l'hôpital, où l'on lui dit qu'il est effectivement en parfaite santé ! Malgré un poids qui ferait bondir son indice IMC, il a un cholestérol parfait, pas l'ombre d'un diabète, et des organes internes qui fonctionnent sans soucis.
Cependant, il reste un cas particulier: il aime manger, certes, mais son régime n'inclut pas McDo et confrères. La nourriture qu'il mange est de très bonne qualité et ses repas sont relativement équilibrées, même si la quantité est déraisonnable. Il est également actif, peut-être même plus que la plupart des "minces" (du moins que ceux qui ne font pas de sport). Bref, en dehors de la nourriture, il a une bonne hygiène de vie, ce qui fait de lui une exception. L'exemple que les deux chercheurs anglais donnent, qui correspondrait à la situation de Calmund, c'est celui des sumos, qui malgré leur poids, sont en bonne santé.

Bref, cet article n'est certainement pas un encouragement à grossir sous prétexte que la minceur n'est pas synonyme de santé. Je ne suis pas la dernière à critiquer la société de l'image dans laquelle nous vivons qui ignore totalement l'être pour le paraître, quitte à ce que le paraître soit mauvais pour le corps. Mais, sans parler de réelle minceur ou de maigreur, une silhouette cohérente et une bonne hygiène de vie sont indispensable pour mener une vie saine. Ce dont devrait se soucier même celles et ceux qui pensent n'avoir aucun problème !

mardi 11 novembre 2008

Asian Products...

Il n'y a pas que les sushis qui s'exportent. Depuis quelques années, en France, dans les librairies et sur le net, des produits venus d'Asie rencontrent un succès très important.

Tout d'abord, les manga. Personne ne peut plus passer à côté de ce fait, et pour cause, après le Japon, la France est le deuxième consommateur de manga. Qu'on ne se trompe pas cependant. Pour les non-initiés (voire les détracteurs), les mangas ne sont, au mieux, que des trucs de gamin, au pire, un concentré de sexe & violence. Or, le terme "manga" correspond simplement au notre de "bande dessinée". C'est un genre à part au Japon, dans lequel on peut trouver absolument de tout: des histoires de gamins, oui, des histoires violentes, oui, mais aussi de véritables perles d'auteurs alliant une maîtrise remarquable de leur dessin avec de réels talents de conteur. Le mieux que je puisse vous conseiller, donc, c'est d'essayer ! A moins d'être allergique à toute forme de BD, on finit forcément par trouver chaussure à son pied tant il y a d'offres différentes.

La couverture du manga 'Je ne suis pas un ange' par Ai Yazawa, l'auteur notamment de 'Nana', probablement l'un des manga ayant le plus de succès dans l'hexagone.


Ensuite, les drama. Là, c'est un peu moins connu du grand publique. Les mangas sont dans les magasins, sur les étalages, donc on se rend forcément compte de leur existence. Pour les drama, il faut chercher un peu plus. Ce sont simplement des séries télévisées. Mais contrairement aux séries occidentales, les séries asiatiques, pour la plupart, ont une fin déjà programmée. Le nombre d'épisodes est limité, parfois à une dizaine, parfois trente, parfois beaucoup plus, sur le modèle occidental. Les scénaristes ont déjà, la plupart du temps, écrit et terminés l'histoire avant même le début du tournage. Il y a moins le côté vie quotidienne de certaines de nos séries, il s'agit davantage de raconter une histoire, avec un début, des péripéties et une fin. L'avantage est qu'on évite de tourner en rond au bout de trois saisons parce que la série perd le fil pour faire toujours plus d'audience.
En ce qui me concerne, j'ai découvert les drama en m'apercevant que le manga 'Hana Yori Dango' était adapté à l'écran en série TV. En faisant quelques recherches, j'ai découvert tout ce petit monde à part. Les drama que l'on peut trouver sur le net viennent généralement soit du Japon, soit de Corée, soit de Taïwan. C'est une industrie à part, et ces stars asiatiques parfaitement méconnues chez nous sont de véritables dieux vivants dans leurs pays. Si, comme dans tout, on peut trouver du vraiment mauvais, il y a aussi des séries passionnantes qui valent largement que l'on s'adapte aux versions originales sous-titrées.
Encore une fois, je ne peux que conseiller d'essayer !

Une image du drama coréen 'Coffee Prince', un des meilleurs drama toute nationalité selon moi. Avec la superbe et bluffante Yoon Eun Hye, au milieu à droite (oui, quand je disais qu'elle avait un véritable talent d'actrice et de transformation ^^ on ne la reconnait pas par rapport aux images que j'ai postées sur l'article que je lui ai consacrée ^^).


Pourquoi un tel article ? Parce que les gens, par facilité le plus souvent, réduisent l'Asie à quelques clichés grotesques. Je ne jette la pierre à personne: je suis parfaitement inculte en ce qui concerne d'autres parties du monde, à propos desquels j'ai sûrement aussi quelques images erronées qui ne sont pas représentatives. Mais voilà, moi, c'est l'Asie qui m'intéresse. Les manga et les drama ne sont peut-être que des médias de divertissement, mais c'est l'un des meilleurs moyens pour découvrir une autre culture (quand on a pas les moyens de faire le déplacement surtout !). Parce que c'est là que s'expriment les codes et les habitudes d'une société qui sont parfois à l'opposé des codes occidentaux. J'ai appris beaucoup, tout en m'amusant.
Par contre, seul défaut: il y a un réel risque d'addiction ! Quand on accroche vraiment à une série, il devient difficile de ne pas enchaîner les livres ou les épisodes pour connaître les developpements et la fin dès que possible ^^ Vous êtes prévenus !

lundi 13 octobre 2008

Shrek Le Troisième

Nouvel opus des aventures de l'ogre vert. Irrévérencieux, touchant, impudent et malodorant, accompagné de son éternel âne, d'un chat potté plus culotté que jamais, et de sa douce, Shrek troisième du nom est de retour sur nos écrans (de TV).

Shrek, après la mort du père de Fiona, doit aller chercher Arthur, le seul héritier du trône, sans quoi il devra lui-même occuper ce poste (ce qui ne l'enchante pas du tout). Pendant son absence, Fiona, enceinte, doit faire face à une rébellion des méchants, menée par le Prince Charmant fermement décidé à récupérer son royaume.

Le film est très bon, techniquement parfait, très drôle, et s'inscrit sans la déshonorer dans la lignée des Shrek. Seul, il serait sans doute classé dans les films géniaux, qu'on peut voir et revoir. Mais le défaut essentiel de Shrek 3, c'est qu'il arrive après le 1 et le 2. Or, ces deux-là étaient exceptionnels. Les auteurs ont tenté de reprendre la recette qui a si bien marché mais cette fois, ils ont mis beaucoup trop de sel. L'humour et la caricature sont les éléments fondamentaux du monde Shrek.
Dans ce troisième épisode, la formule marche toujours. C'est drôle, les références sont amusantes, l'indécence et l'insolence des personnages, leur côté « anti-héros » font de ce long-métrage un petit bijou d'animation, de malice et de légèreté. Les mondes de la littérature, du cinéma ou de la chanson sont explorés avec impertinence et dérision. Bref, c'est brillant. Et ça, on adore ! Mais Shrek le Troisième est indiscutablement moins bon que les deux premiers opus. En effet, les auteurs sont tombés dans le piège de la surenchère. L'humour n'est pas toujours particulièrement fin. Au contraire, il est même parfois plutôt lourd.
Dans les deux premiers épisodes, les auteurs semblaient prendre plaisir à railler une œuvre, ou à y faire référence. L'allusion n'était pas forcément subtile, mais elle était un plus, un bonus, un élément qui venait servir l'intrigue. Dans ce troisième épisode, l'histoire ne se construit plus uniquement pour elle-même. La fiction n'est plus en centre du film, c'est l'humour qui a pris sa place. Le but du film est de faire rire en racontant une histoire, plus de raconter une histoire en utilisant l'humour. Et c'est dommage, car le film ne se construit plus que sur les gags.

D'autres part, la morale a changé de camps. Avant elle était objet de sarcasme. Le personnage même de Shrek est fondé sur son mépris des convenances et de la morale. Maintenant, on se trouve en face d'un Shrek ouvertement guimauve, avec de grandes envolées lyriques sur le physique, le regard des autres, l'être et le paraître... Rasoir ! La force de Shrek était justement de parvenir à introduire une part de morale sans en avoir l'air. Le monstre n'est peut-être pas celui que l'on croit. Mais c'était le spectateur lui-même qui tirait cette conclusion. Il n'avait pas besoin d'une ou deux scènes bien pires que celles que le film prétend pourtant caricaturer.

Et enfin, dernière chose, la bande son est moins bonne. La BO du second film était excellente, et celle du premier était géniale aussi, mais dans le troisième, la musique, tout en étant bonne, n'a rien d'exceptionnel ou d'entraînant comme c'était le cas avant. C'est vraiment dommage car une excellente BO était devenu un élément indispensable du monde Shrek.



En conclusion, il faut avoir vu ce troisième épisode. Mais en ne s'attendant certainement pas à une histoire aussi exceptionnelle que dans les deux premiers films. Mais s'il n'obtient pas la note maximale, il reste un très bon divertissement qui rend parfaitement hommage au monde envoûtant, drôle, sarcastique, léger et brillant de l'ogre vert le plus cool de la planète.

dimanche 5 octobre 2008

Presto !

Les studios Pixar nous ont habitué à du haut vol. Et pour l'instant, je n'ai jamais été déçue. Le dernier Pixar que j'ai vu était Wall-e. Un film d'une beauté visuelle impressionnante, avec une histoire touchante et des personnages adorables d'humanité. Le tout saupoudré d'une réflexion en profondeur mais sans lourdeur sur les conséquences écologiques de nos actes d'aujourd'hui, cela ne pouvait être qu'un très bon cru.

Et en plus de nous offrir des films de très bonne qualité, Pixar s'est spécialisé dans les courts métrage diffusés juste avant ses productions plus importantes. Ainsi, le court métrage précédant Wall-e était une histoire complètement loufoque entre un magicien et son lapin qui fait de la résistance et refuse de sortir du chapeau ! A s'étrangler de rire !


Espèces menacées

Plus de 16 000 sur un total de 1,9 million. C’est approximativement le nombre avancé par l’Union mondiale pour la nature (UICN). C’est le nombre d’espèces naturelles menacées d’extinctions.
Aujourd’hui, dimanche, l’UICN réunit à Barcelone experts, militants, ministres de l’environnement et représentant d’ONG. Près de 8 000 personnes qui en sont déjà arrivés à une conclusion alarmante : « La plus grave crise d'extinction des espèces depuis la disparition des dinosaures est en marche ». C’est donc le déclin de la biodiversité causé essentiellement par l’homme qui sera au centre des discussions. La « liste rouge » qui sera menacé à l’issue de la réunion est très attendue, car le nombre d’espèces menacées et d’espèces éteintes devrait crever le plafond.

« Globalement, un mammifère sur quatre, un oiseau sur huit, un tiers des amphibiens et 70% des plantes sont en danger. »

Selon l’UICN, 785 espèces sont déjà éteintes et 65 survivent seulement en captivité ou à l'état domestique. On parle ainsi de la sixième extinction massive, la précédente étant celle des dinosaures. Les experts estiment que la vitesse de disparition est entre 100 et 1000 fois plus rapide que le cycle moyen observé normalement sur des centaines de millions d’années. « L'érosion de la biodiversité est provoquée à la fois par l'étalement urbain, la pollution, le changement climatique, les conflits armés ou encore à la surexploitation des ressources ».

C'est un tableau sur les merveilles de la nature menacées par le réchauffement climatique, mis au point par le WWF. Malheureusement je ne l'ai pas en plus grand format.

L’UICN étudie aussi naturellement les solutions possibles, insistant bien sur le fait que chaque espèce à sa place dans la biodiversité, et surtout son utilité, d’où le danger d’en voir autant disparaître. Ainsi, de vastes espaces naturels préservés seraient un premier pas important selon les scientifiques. D’autres part, la France étudie la possibilité de la création d’aires protégés et de couloirs reliant ces aires afin de faciliter la circulation des espèces sauvages.

Reste à savoir si des actes concrets suivront.

mercredi 1 octobre 2008

C'est la crise !

Si vous avez suivi un tant soit peu l’actualité financière actuelle, vous ne pouvez être passé à côté : c’est la crise. Depuis un peu plus d’un mois, les médias ne parlent plus que de ça, on constate quotidiennement les bonds ahurissants que fond les bourses mondiales.
Mais croire que la crise n’a commencé il n’y a justement qu’un mois est une erreur. Elle est le fruit des tous les dysfonctionnements qui sont légions dans le système boursier américain. Pour en comprendre les origines, il faut remonter à plus d’un an, lorsque ledit système a montré, une fois de plus, ses faiblesses, lors de la crise des subprimes.

Que s’est-il passé ? Les américains ont un comportement de consommateur très différent du comportement européen. Ils épargnent peu (c’est-à-dire qu’ils n’économisent pas), mais ils font des crédits qu’ils passent leur vie à rembourser. En d’autres termes, ils consomment ce qu’ils ne possèdent pas. Or, les subprimes sont un type d’emprunt à bas intérêt qui utilise le logement d’une famille comme hypothèque : si le ménage ne peut plus rembourser ses dettes, la banque s’empare du bien immobilier, qui servait de garantie, et en devient propriétaire. L’on pensait alors avec certitude que les prix immobiliers ne pouvaient qu’augmenter, donc en cas de difficulté du ménage à rembourser, il suffisait de vendre la maison pour pouvoir rembourser sans difficulté son prêt. Or, il s’est avérait que les maisons étaient surévaluées, et que les taux d’intérêt trop bas, ce qui était risqué. En effet, quand la Banque Centrale américaine (fed) a décidé de relever ses taux directeur, les banques ont dû suivre en élevant leurs taux d’intérêt : les ménages ont dû payer des taux d’intérêts plus élevés (c’est-à-dire que leurs emprunts est devenu plus cher). Pour cette raison, de nombreuses familles n’ont pas été capables de continuer à rembourser, d’autant plus que les prix de l’immobilier ont commencé à baisser, et les banques sont donc devenu soudainement propriétaire d’un grand nombre de maisons. Logements qu’elles ne pouvaient plus revendre puisque la plupart des ménages ne pouvaient plus payer ! Et c’est mathématique, quand l’offre (de maison) dépasse de loin la demande (toujours de maison), les prix chutent. On s’est donc retrouvé avec une magnifique crise sur le marché immobilier, des ménages qui n’avaient plus d’habitations et des banques ne sachant que faire de ces biens et ne pouvant plus rentrer dans leurs frais. Fin août 2007, on estimait que près de trois millions de ménages avait perdu leur maison, pour un coût financier de la crise de 160 milliards de dollars. C’est beau le système américain quand même.

De plus, aux USA, les marchés bancaires sont bien plus reliés aux marchés financiers proprement dit, les bourses, que ce n’est le cas en Europe (c’est le phénomène de tritisation : les crédits distribués par les banques sont transformés en titre de créance qui peuvent être achetés et vendus par un investisseur lambda à tout moment). Une crise bancaire a donc tendance à effrayer les petits actionnaires boursiers, qui craignent, assez logiquement pour leurs économies. D’autant plus que si les ménages américains n’épargnent pas, c’est en grande partie parce qu’ils placent leurs économies en bourse. Par-dessus le marché (c’est le cas de le dire !), des scandales financiers, sur des comportements non éthiques de grosses pointures de Wall Street ont encore fragilisé la confiance de ces petits actionnaires. Résultats, beaucoup d’entre eux préfèrent retirer leur argent des bourses pour trouver des placements moins risqués ou tout simplement épargner. Mais, en vendant leurs actions, ils contribuent à aggraver la crise, ce qui effraie ceux qui ne l’étaient pas jusque là, qui vendent, ce qui aggrave la crise… et on peut continuer comme ça ad vitam æternam ! Les joies des cercles vicieux... Et effet boule de neige oblige, cela a conduit à se que de grosses entreprises américaines que l’on pensait intouchables (des banques, des compagnies d’assurance, Lehman Brother par exemple) fassent faillite, ce qui a achevé de saper la confiance des actionnaires. Lundi 29 septembre, « lundi noir », plus de 1000 milliards de dollar de capitalisation sont partis en fumée.

Maintenant vient la question des solutions. Et c’est à ce sujet que le congrès américain se dispute. La question est : qui faut-il sauver ? Les petits actionnaires et les familles, embourbés dans la crise et avec un pouvoir d’achat dans les chaussettes ? C’est la position des démocrates. Les grandes enseignes, qui ont un pouvoir non négligeable d’influence sur les marchés et dont le sauvetage pourrait réinstaurer la confiance dans le système boursier ? C’est la position de la plupart des républicains. Le fait est qu’actuellement le gouvernement s’emploie à racheter les actions d’un certains nombre de grande enseigne pour leur éviter la faillite, ce qui est ni plus ni moins qu’une nationalisation ! Au pays de l’ultralibéralisme, la pilule passe relativement mal ! Mais quand bien même cette crise parviendrait à se résorber, question sur laquelle les économistes hésitent à se prononcer, ça ne réglera pas le problème de fond, qui est un problème de structure. La secousse a beau être particulièrement violente, ce n’est pas la première, et ça ne risque pas d’être la dernière. Pour éviter le séisme, il faut repenser le système, mais ça, c’est un débat de haut vol qui risque d’occuper et d’opposer les économistes pendant un moment…

jeudi 25 septembre 2008

Myanmar/Birmanie : Les enfants soldats

"TAK, MYANMAR - Des enfants soldats de l'Union Nationale Karen posant durant les célébrations du 51ème anniversaire de la rebellion contre la junte militaire"

Le monde en conflit - exposition photographique de l'AFP.


MYANMAR : La Birmanie est un pays d'Asie du Sud-Est dont les pays limitrophes sont l'Inde, le Bangladesh, le Laos, la Chine et la Thaïlande.
La junte militaire au pouvoir donne au pays le nom de Myanmar, qui signifie "pays merveilleux", dans une volonté de rupture avec l'ancienne période, celle de démocratie. Précisément en référence à cette période, l'opposition préfère le nom de Birmanie. Le pays fut dirigé d'une main de fer par le général Ne Win entre 1962 et 1988. Après un court répit démocratique, le général Than Shwe instaure la junte militaire qui dirige toujours le régime autoritaire qui sévit en Birmanie.

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Cette exposition photographique n'étais vraiment pas facile à voir. On se rend compte des horreurs de ce monde.

C'est cette photo que j'ai mis, parce que c'est l'une de celle qui m'a fait le plus mal. Parce qu'en occident, les enfants de cet âge là font des caprices pour avoir des pistolets en plastique et jouer à la guerre, et en Asie, dans ce pays, mais dans d'autres aussi, ces enfants utilisent ces armes, et ne sont plus des enfants finalement.


pix: copiryte by AFP/PORNCHAI KITTIWONGSAKUL - 31.01.2001 -
RESPECTEZ UN MINIMUM LE TRAVAIL DES PHOTOGRAPHES, METTEZ LA SOURCE SI VOUS PRENEZ LA PHOTO

dimanche 21 septembre 2008

Yoon Eun Hye

Yoon Eun Hye est une actrice coréenne que j'aime beaucoup. D'une manière générale, je m'intéresse à l'asie, et entre autre à ses films et séries. Et sur la scène coréenne, on ne peut désormais plus passer à côté de ce petit bout de femme révélée il y a seulement quelques années. Elle a commencé sa carrière en tant que chanteuse, dans le groupe Baby V.O.X. C'est particulièrement courant en Corée de voir des célébrités toucher à plusieurs domaines. Lorsqu'ils rencontrent le succès dans la chanson, ils se lancent dans la comédie, et vice-versa. Yoon Eun Hye a donc commencé par chanter.


C'est en 2006 qu'elle se lance dans une carrière d'actrice, avec la série Goong. Elle y joue une jeune fille normale qui se retrouve la fiancée du prince héritier, dans une Corée encore monarchie constitutionnelle (les coréens aiment bien ce genre de scénario complètement improbables et dramatiques ^^"). Elle y est d'abord très critiquée, car contrairement à ses partenaires, elle n'a pas de formation d'acteur. Mais au fur et à mesure des épisodes, elle gagne en popularité, car en plus d'être télégénique, elle travaille énormément, et offre une performance honorable à l'écran.


Mais c'est en 2007, dans la série Coffee Prince, qu'elle révèle vraiment son talent d'actrice (elle a clairement bien fait de laisser tomber la chanson !). Elle y campe un véritable garçon manqué, joue avec justesse, fait passer beaucoup d'émotion sans en faire trop, mais surtout, est réellement méconnaissable ! Ce rôle lui vaudra d'ailleurs une récompense prestigieuse !


C'est depuis Coffee Prince que j'apprécie cette actrice. Le travail qu'elle a effectué est tellement bluffant, que j'attends avec impatience ses prochaines productions. D'autres part, elle est également très photogénique. Elle est l'égérie de plusieurs marques, et fait des photos que je trouve superbes !
A part ça, elle serait en ce moment sur le point de tourner sa prochaine série, Personal Taste, dans laquelle elle retrouverait son partenaire dans Goong, avec lequel elle forme, il faut l'avouer, un sacrément beau couple ! Les fans sont donc en ébullition (elle a vraiment beaucoup de succès ^^"), et moi j'attends avec impatience de voir ce que ça va donner ^^

Juno: Enceinte ! Et alors ?

Juno McGuff, une jeune américaine de 16 ans à la langue bien pendue, tombe enceinte. Plutôt que l'avortement, elle décide de mettre au monde l'enfant et de le donner à l'adoption à Mark et Vanessa Loring, un couple parfait qu'elle a trouvé dans les petites annonces pour aspirants parents désespérés...

Je me méfiais un peu de ce film. A vrai dire, je me méfie de la plupart des comédies (ou proclamée comme telle !) américaines ! Celles que l'on peut voir dans nos vertes contrées sont souvent un concentré d'humour potache, de gags répétitifs et convenus, et de clichés grotesques. D'autre part, je craignais, avec un sujet pareil, que le film verse dans le niais, le surfait et les grands sentiments sur fond mélodramatique.

Mais Juno évite avec légèreté, intelligence et subtilité ces écueils. Ellen Page joue avec justesse cette adolescente impertinente qui se cherche encore. Désabusée et amusante, ce personnage pourrait tenir tout le film à lui seul. Mais c'est sans compter son "petit-ami", avec lequel elle a couché "parce qu'elle s'ennuyait", sa pom-pom girl de meilleure amie, tout aussi déjantée, et ses parents qui tentent de gérer leur fille ! Et il ne faut bien sûr pas oublier le couple adoptant, incarné par Jennifer Garner et Jason Bateman, tellement gauches et désireux d'avoir enfin un enfant qu'ils en sont vraiment touchants.

L'histoire en elle-même est très bien menée. Les pièges que je redoutais ont été facilement contournés. Il s'agit tout simplement d'un moment particulier, lors d'un évènement particulier, de la vie d'une jeune fille. Pas de quête, de grande chose à accomplir, ni même de morale à dispenser. C'est ce côté "vie quotidienne" (même si évidemment, une grossesse n'est pas exactement le quotidien de toutes les jeunes filles de 16 ans ^^") qui m'a beaucoup plu.


Bref, un excellent film, qui mérite amplement son Oscar pour le meilleur scénario original. Dès qu'il est sorti en DVD, je me suis jeté dessus ^^

Les biocarburants: du bio pas si bien ?

Actuellement, on encense (et c'est pas peu dire) les biocarburants. La lutte contre le réchauffement climatique est devenu une priorité des pays occidentaux. Les écolo de la dernière heure vantent avec véhémence les vertus de ces carburants... peut-être pas si bio que ça. Il s'agit essentiellement de l'éthanol et du biodiesel. Or, leur développement risque de s'accompagner de conséquences peut-être tout aussi difficiles gérer que celles de nos carburants actuels. Ils sont fabriqués à partir de maïs, de colza, de blé, voire de déchet comme l'huile de cuisine ou le suif. Ils sont utilisés mélangés à du carburant normal. Ils connaissent aujourd'hui, devant l'urgence de remplacer l'or noir, un certain engouement dans le monde entier. Les Etats-Unis envisage de les utiliser pour remplacer 7% du pétrole consommé. L'Union européenne s'est fixée un taux de 6% qui pourrait cependant passer à 10%. La consommation actuelle de biocarburant est de 15,5 millions de tonnes. Elle pourrait atteindre les 92,4 millions en 2030.

Tout d'abord, les biocarburants favorisent la déforestation. Ils nécessitent en effet de libérer de l'espace pour ces nouvelles cultures. Or, les terres cultivables ne sont pas illimitées. La portée écologique du concept paraît dès lors moins évidente. D'autant plus que parmi les pays ayant le climat le plus propice à la production d'éthanol, le Brésil et l'Indonésie arrive en tête, et la déforestation dans ces pays touche les plus grandes réserves forestières de la planète.
Un effet encore plus pervers se situe sur le marché de l'alimentation. Non seulement la demande croissante de biocarburants détourne les denrées des marchés alimentaires, et l'offre dans les pays les moins développés est déjà suffisamment faible, mais du surcroît elle entraîne une hausse des prix, qui là encore pénalise le plus durement les populations les plus pauvres. L'envolée de la demande de maïs, de colza... s'est répercuté sur toute la chaîne alimentaire et menace toutes les populations qui vivent essentiellement de ces cultures et pour lesquelles les changements significatifs de prix sont dramatiques. D'autant plus que les stocks mondiaux de céréales n'ont jamais été aussi bas depuis 30 ans. Si les prix des produits agricoles de bases ne baissent pas, plus d'un milliard de personnes dans le monde ne mangeront pas à leur faim d'ici à 2025, alors que s'ils se stabilisent, compte tenu des croissances économiques et démographiques, près de 16 millions d'individus pourrais sortir de la famine. Le plein d'éthanol d'un gros 4x4 nécessite autant de calories qu'il en faut pour nourrir une personne pendant un an.


D'autres part, d'un point de vue strictement écologique, ces nouveaux carburants ne sont peut être pas une si bonne solution. Les processus de production et de raffinages consomment finalement plus d'énergie que le carburant ne permet d'en économiser. Les cultures polluent les nappes phréatiques et exigent un grand nombre de pesticides et d'engrais. Leur efficacité n'est d'ailleurs pas exceptionnelle. Mais sous la pression de lobbies et des géants de l'industrie agricole, les politiques commencent à dicter leur loi au marché des biocarburants. En effet, les productions et les exportations d'éthanol sont devenu un marché lucratif qui pourrait déboucher sur une guerre commerciale entre américains et européens.


Un autre scénario est cependant possible. Ceux qu'on appelle les biocarburants de la seconde génération sont des combustibles ayant les mêmes vertus que celles que l'on accorde à la première génération, sans les conséquences qui les accompagnent. Par exemple, un carburant peut être obtenu à partir d'une plante, la jatropha curcas, non comestible poussant sur des terres peu fertiles, et donc non aptes à l'agriculture. Cette plante vénéneuse, qui pousse pratiquement toute seule et vit entre 40 et 50 ans, pourrait changer la donne énergétique sinon dans le monde, au moins en Afrique. Les biocarburants à base de cellulose semblent aussi nettement plus prometteurs que ceux à base d'éthanol. Mais les recherches n'étant pas encore totalement abouties, il est difficile pour l'instant de proposer cette solution comme une possibilité viable pouvant remplacer les biocarburants de première génération. Les organisations écologiques attendent donc des gouvernements qu'ils favorisent la recherche pour les combustibles dérivés de la cellulose, mais aussi qu'ils encouragent l'utilisation et le développement d'énergies alternatives telles que les énergies solaires et éoliennes.

samedi 20 septembre 2008

Donner son sang... sauver une vie ?

Vous avez déjà fait quelque chose dont vous êtes fiers ? Même quelque chose de pas particulièrement exceptionnel, dont vous vous dites simplement "hé hé hé ! Finalement je l'ai fait !". Moi oui. J'ai donné mon sang. A 18 ans, comme je me l'étais promis, je suis allée à l'Etablissement Français du Sang, et ce malgré une tenace sainte horreur des aiguilles ! Deux ans que ça dure, et je continu d'y aller, et j'ai toujours aussi peur ! Retour sur cette première fois !

Comment ça s'est passé ? Très simple. On commence par remplir un formulaire. Les médecins aiment bien savoir un minimum à qui ils ont affaire. Une fois cette première formalité réglée, on attaque les festivités. On s'installe dans un beau fauteuil, et l'infirmière arrive. Les choses se corsent. Après avoir enserrés votre bras avec un élastique pour faire un petit garrot (petit, le but reste que le sang circule !), elle détermine quelle veine sera piquée. La nervosité continu de monter (elle avait commencer son ascension dans la salle d'attente). Bizarrement, quand l'infirmière sort l'aiguille, la nervosité fait un sacré bond !

"Ça va aller ?
- Oui, oui, je suis un peu nerveuse..."

Bon, on respire un grand coup, on regarde pas... et ça y est. Ce n'est pas si terrible. J'ai senti la piqûre, et bien sûr, ce n'est pas particulièrement agréable. Pendant le don, la sensation est aussi un peu particulière, mais on y survit très bien ! Dix à quinze minutes plus tard, le don est terminé, l'infirmière revient pour enlever l'aiguille. Et rebelote, ça fait pas du bien. Un coton et une bande de gaz plus tard, fière comme un pape, je grignote un petit gâteau au citron et sirote un jus d'ananas. Et je suis contente ^^

Donner son sang peut paraître soit un acte anodin ("pfff, comme si j'avais peur des aiguilles moi !") ou un acte insurmontable ("quoi ?! Une aiguille dans MON bras qui prend MON sang ?!"), mais le fait est que 500 000 malades peuvent être sauvés grâce à ça. Et que les besoins ne cessent d'augmenter, car aucun substituts totalement fiables n'ont été trouvé pour l'instant. Alors accorder une heure de son temps pour sauver une vie, ça vaut peut-être bien le coup...

Au commencement du début...

20 ans, étudiante, en voyage pour une année, actuellement à Berlin, et ensuite à Montréal ! Je suis normalement à Toulouse, où j'étudie les sciences politiques, dans l'école du même nom :)



Si j'étais:

Une personne célèbre: Alexandra David-Neel, Lee Miller ou Joséphine Baker.
Un métier: Journaliste
Une phobie: Des araignées
Un défaut: Le manque de constance dans ce qui ne me passionne pas.
Une qualité: La générosité, je pense (j'espère !)
Un lieu: Où je me sens bien
Un objet utile: Un appareil photo
Un dessous féminin: J’aimerais bien dire des mitaines, celles qu’ont ma offertes pour Noël : elles peuvent se transformer en moufles, elles sont en laines blanches, c’est génial ! Mais ce n’est pas vraiment un dessous féminin… euh, un soutien-gorge, parce que c’est pratique et joli ^^
Une partie du corps humain: Les mains
Un élément: Le feu et l'eau. Impossible de choisir, les deux me fascinent tout autant !
Un film: April Snow
Un dessin animé: Pocahontas
Une couleur: Rouge

Est-ce que tu ...

Fumes ? Non
Bois ? Non
Te drogues ? Non
Es amoureuse ? Non
Es influençable ? Pas spécialement, mais un peu comme tout le monde je suppose.
As besoin de conseil ? Là maintenant tout de suite, non.
As des amis ? Oui. Que je peux compter sur les doigts d’une main, mais des vrais de vrais !


Qu'y a t-il...

Sous ton lit ? Rien, c'est un futon. En cherchant bien, de la poussière !
Dans ta tête ? Un indicible fouillis
Sur ton bureau ? Pareil, un bordel organisé
Dans ton sac ? Comme si j'avais un seul sac :D
Dans tes rêves ? Ça dépend des nuits
Dans tes fantasmes ? Aha !
Dans tes cauchemars ? Toutes mes angoisses

Si tu devais changer quelque chose...

De ton physique: Beaucoup de chose !! On est jamais content(e) de ce qu'on a !!
De ta situation actuelle: Rien !
De ton caractère: Ma fainéantise
De ton attitude: Ma timidité
De ta vie: Pfff !
De ta famille: ça ne sert à rien de vouloir changer les gens, à fortiori les gens qu’on aime ! Je les adore comme ça, avec tous leurs défauts !

Qu'est-ce qui te fait...

Sourire: Le bonheur. Celui des autres comme le mien !
Pleurer: Le malheur, le désespoir, ceux sur qui ça tombe alors que ce n'est pas juste ... et puis les émotions aussi ! Beaucoup de choses en fait !
Te lever le matin: Mon réveil (un jour, je le lancerai par la fenêtre... enfin peut-être pas, ça coûte cher ces saletés là en plus !!)
Te coucher le soir: La fatigue généralement !
Vivre: Ma famille, mes amis et tout ce qui m'entoure...
Aimer: Mon coeur

Ce que tu préfère...

Dans ta vie: Tout
Chez tes amis: Tout aussi (je suis pas difficile comme fille ^^)
Chez une personne du sexe opposé: Son honnêteté
Chez une personne du même sexe: Sa franchise, chez mes amies.
Ecouter: Tracy Chapman et Katie Melua
Faire: Des milliers de trucs !