vendredi 12 décembre 2008

Une seconde qui fait la différence


Le 31 décembre prochain, à minuit, le monde gagnera 1 seconde. Pas besoin de s'affoler pour régler vos montres, donc, mais ce petit moment a pourtant son importance... Il est en effet impératif dans certains domaines comme l'espace que le décalage entre la mesure du temps universel (c'est l'horloge atomique) et la durée réelle des jours solaires (l'horloge astronomique) soit comblé. Ce qui sera le cas avec cette fameuse seconde. Dans ce petit laps de temps, un satellite peut parcourir plusieurs kilomètres, d'où l'intérêt que les deux horloges soient ajustées l'une à l'autre.
La Terre ralentit sa rotation sur elle-même, d'environ 2 millisecondes par siècle, mais elle le fait de manière irrégulière. Le temps universel restant stable, un décalage se crée, d'où l'initiative en 1972 de mettre en place un système pour ajuster les deux temps. Depuis, 23 secondes ont déjà été ajoutées. D'après les calculs, en 2000, la Terre avait déjà accumulé un retard de 3 heures. Le dernier ajustement avait eu lieu en 2005 et le prochain pourrait être décidé en 2012 ou 2013.

C'est certainement pas quelque chose qui bouleversera notre vie quotidienne, mais je trouvais ça amusant, de voir à quel point une seule seconde peut avoir de l'importance. C'est d'ailleurs et surtout le cas dans le sport, mais je ne pensais pas que ça s'appliquait aussi à l'astronomie !

Image et informations de France Info.

jeudi 11 décembre 2008

Vicky, Cristina, Barcelona

Vicky (Rebecca Hall) est une jeune femme rationnelle fiancée un futur homme d'affaire BCBG. Cristina (Scarlett Johanson) a une vision de l'amour complètement opposée, plus libre et sans contraintes. Elle cherche encore ce qu'elle veut, tout ce qu'elle sait, c'est ce qu'elle ne veut pas. Les deux jeunes américaines sont meilleures amies, et elles décident de passer l'été à Barcelone, chez un parent du Vicky. Elle y rencontre Juan Antonio (Javier Bardem), artiste peintre, qui tente de les séduire. Et qui avait pour femme Maria Elena (Penelope Cruz), femme de sa vie qui a tenté de le tuer lors de leur séparation.

On retrouve dans ce film quelques régularités typiques de Woody Allen: Scarlett Johansson, qui décidément l'inspire, et cette opposition entre amour sage et amour fou, entre création et réflexion. Sans être connaisseur de l'univers Allen, j'ai beaucoup aimé ce film, très esthétique, dans lequel le réalisateur joue bien entre les différents personnages et la ville de Barcelone elle-même. Les acteurs sont excellents, l'ambiance musicale et visuelle du film onirique, et l'histoire, bien que prévisible, intéressante et bien menée. Je ne peux que le conseiller, j'ai vraiment passé un très bon moment.

C'est l'intérieur qui compte...

J'ai récemment lu un article assez intéressant en allemand: "Außer dünne, innen dick". Soit, dans le jargon de Molière, "mince à l'extérieur, gros à l'intérieur". Le titre peut surprendre, et pour cause. Dans notre société qui érige la maigreur comme la valeur suprême, on nous affirme que la minceur est un gage de santé. Quand tu es gros, tu risques énormément de problèmes, entre le diabète sévère et les attaques cardiaques, pour les plus connus. Quand tu es mince, en revanche, c'est que tout va bien dans le meilleur des mondes. Peut-être pas finalement...


"C'est ce que tu as à l'intérieur qui compte, ma fille !"

La phrase est connue, mais elle est généralement réservée à celles qui complexent sur leur physique. Elle s'applique maintenant aussi à celles et ceux qui sont satisfaits de l'extérieur ! Une étude londonienne tire la sonnette d'alarme et prouve que l'essentiel, c'est bel et bien ce que l'on a à l'intérieur. Qui l'eût cru ?!
Deux chercheurs anglais, Jimmy Bell et John McCarthy, ont ainsi prouvé que ce qui était le plus important, c'était la graisse viscérale: celle qui est sur nos organes. Et quelqu'un de mince peut, s'il ne pratique aucune activité sportive, avoir les mêmes risques de maladie que quelqu'un de trop gros. D'autant plus que l'inverse, gros à l'extérieur et mince à l'intérieur, bien que plus rare, est possible aussi. Toujours en allemand, j'ai vu une vidéo sur un débat télévisé dans lequel apparaissait Rainer Calmund, que les fans de foot reconnaîtront (pour les autres, ne vous embêtez pas à savoir qui c'est !). Or, ce grand et fort monsieur pèse dans les 120 kilos, et rayonne de santé ! Gourmand et gourmet, il va régulièrement faire des check up à l'hôpital, où l'on lui dit qu'il est effectivement en parfaite santé ! Malgré un poids qui ferait bondir son indice IMC, il a un cholestérol parfait, pas l'ombre d'un diabète, et des organes internes qui fonctionnent sans soucis.
Cependant, il reste un cas particulier: il aime manger, certes, mais son régime n'inclut pas McDo et confrères. La nourriture qu'il mange est de très bonne qualité et ses repas sont relativement équilibrées, même si la quantité est déraisonnable. Il est également actif, peut-être même plus que la plupart des "minces" (du moins que ceux qui ne font pas de sport). Bref, en dehors de la nourriture, il a une bonne hygiène de vie, ce qui fait de lui une exception. L'exemple que les deux chercheurs anglais donnent, qui correspondrait à la situation de Calmund, c'est celui des sumos, qui malgré leur poids, sont en bonne santé.

Bref, cet article n'est certainement pas un encouragement à grossir sous prétexte que la minceur n'est pas synonyme de santé. Je ne suis pas la dernière à critiquer la société de l'image dans laquelle nous vivons qui ignore totalement l'être pour le paraître, quitte à ce que le paraître soit mauvais pour le corps. Mais, sans parler de réelle minceur ou de maigreur, une silhouette cohérente et une bonne hygiène de vie sont indispensable pour mener une vie saine. Ce dont devrait se soucier même celles et ceux qui pensent n'avoir aucun problème !