dimanche 5 octobre 2008

Espèces menacées

Plus de 16 000 sur un total de 1,9 million. C’est approximativement le nombre avancé par l’Union mondiale pour la nature (UICN). C’est le nombre d’espèces naturelles menacées d’extinctions.
Aujourd’hui, dimanche, l’UICN réunit à Barcelone experts, militants, ministres de l’environnement et représentant d’ONG. Près de 8 000 personnes qui en sont déjà arrivés à une conclusion alarmante : « La plus grave crise d'extinction des espèces depuis la disparition des dinosaures est en marche ». C’est donc le déclin de la biodiversité causé essentiellement par l’homme qui sera au centre des discussions. La « liste rouge » qui sera menacé à l’issue de la réunion est très attendue, car le nombre d’espèces menacées et d’espèces éteintes devrait crever le plafond.

« Globalement, un mammifère sur quatre, un oiseau sur huit, un tiers des amphibiens et 70% des plantes sont en danger. »

Selon l’UICN, 785 espèces sont déjà éteintes et 65 survivent seulement en captivité ou à l'état domestique. On parle ainsi de la sixième extinction massive, la précédente étant celle des dinosaures. Les experts estiment que la vitesse de disparition est entre 100 et 1000 fois plus rapide que le cycle moyen observé normalement sur des centaines de millions d’années. « L'érosion de la biodiversité est provoquée à la fois par l'étalement urbain, la pollution, le changement climatique, les conflits armés ou encore à la surexploitation des ressources ».

C'est un tableau sur les merveilles de la nature menacées par le réchauffement climatique, mis au point par le WWF. Malheureusement je ne l'ai pas en plus grand format.

L’UICN étudie aussi naturellement les solutions possibles, insistant bien sur le fait que chaque espèce à sa place dans la biodiversité, et surtout son utilité, d’où le danger d’en voir autant disparaître. Ainsi, de vastes espaces naturels préservés seraient un premier pas important selon les scientifiques. D’autres part, la France étudie la possibilité de la création d’aires protégés et de couloirs reliant ces aires afin de faciliter la circulation des espèces sauvages.

Reste à savoir si des actes concrets suivront.

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