samedi 20 septembre 2008

Donner son sang... sauver une vie ?

Vous avez déjà fait quelque chose dont vous êtes fiers ? Même quelque chose de pas particulièrement exceptionnel, dont vous vous dites simplement "hé hé hé ! Finalement je l'ai fait !". Moi oui. J'ai donné mon sang. A 18 ans, comme je me l'étais promis, je suis allée à l'Etablissement Français du Sang, et ce malgré une tenace sainte horreur des aiguilles ! Deux ans que ça dure, et je continu d'y aller, et j'ai toujours aussi peur ! Retour sur cette première fois !

Comment ça s'est passé ? Très simple. On commence par remplir un formulaire. Les médecins aiment bien savoir un minimum à qui ils ont affaire. Une fois cette première formalité réglée, on attaque les festivités. On s'installe dans un beau fauteuil, et l'infirmière arrive. Les choses se corsent. Après avoir enserrés votre bras avec un élastique pour faire un petit garrot (petit, le but reste que le sang circule !), elle détermine quelle veine sera piquée. La nervosité continu de monter (elle avait commencer son ascension dans la salle d'attente). Bizarrement, quand l'infirmière sort l'aiguille, la nervosité fait un sacré bond !

"Ça va aller ?
- Oui, oui, je suis un peu nerveuse..."

Bon, on respire un grand coup, on regarde pas... et ça y est. Ce n'est pas si terrible. J'ai senti la piqûre, et bien sûr, ce n'est pas particulièrement agréable. Pendant le don, la sensation est aussi un peu particulière, mais on y survit très bien ! Dix à quinze minutes plus tard, le don est terminé, l'infirmière revient pour enlever l'aiguille. Et rebelote, ça fait pas du bien. Un coton et une bande de gaz plus tard, fière comme un pape, je grignote un petit gâteau au citron et sirote un jus d'ananas. Et je suis contente ^^

Donner son sang peut paraître soit un acte anodin ("pfff, comme si j'avais peur des aiguilles moi !") ou un acte insurmontable ("quoi ?! Une aiguille dans MON bras qui prend MON sang ?!"), mais le fait est que 500 000 malades peuvent être sauvés grâce à ça. Et que les besoins ne cessent d'augmenter, car aucun substituts totalement fiables n'ont été trouvé pour l'instant. Alors accorder une heure de son temps pour sauver une vie, ça vaut peut-être bien le coup...

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